On entend beaucoup de choses qui inquiètent, déstabilisent, particulièrement en ce moment.
Et chaque mot met le corps en mouvement.
Le corps se meut, s'inquiète lui aussi, la peur ressentie colorie les pensées.
Et cela continue en boucle.
Nos pensées nous nourrissent.
Si on peut faire attention à ce que l'on mange, on peut essayer de faire de même avec les mots.
Trier ce que l'on entend et ce qu'on lit.
Avant d'écrire, envoyer les messages aux autres, se poser quelques secondes.
Un temps court, suffira peut-être, pour revenir dans la réalité et se demander s'il faut vraiment envoyer ce message à la personne qui est peut-être déjà fragile...
Et si on a la réponse valider, passer à l'acte, ou non, mais en pleine conscience en étant responsable de l'acte.
Quand on parle sans penser et on écrit sans réfléchir on déforme, on abîme ce monde qui ressent tout ce qu'on fait.
On sait ce qui est bon à manger pour notre santé physique.
Privilégions les mots salutaires pour notre santé psychique.
Non pour fuir le problème, mais pour donner plus de force, de poids à ce qui peut soutenir l'autre, réchauffer le cœur et soigner l'âme.
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